Les femmes fortes cachent une blessure intérieure

par

''Je me reconnais tellement dans cet écrit''

''Je me reconnais tellement dans cet écrit''

Les femmes incroyablement fortes se sentent souvent brisées à l’intérieur

Dans l’écho de ses pas, un murmure persiste, un chant d’âme qui, en secret, brave l’orage et les fins de chapitres inachevés. Sa force, telle une toile tendue entre la douceur d’un crépuscule et la promesse d’une aurore, réside dans sa capacité à porter le poids du monde sans jamais fléchir. Elle danse au rythme des contradictions, vêtue de sourires empruntés et de silences lourds de non-dits, avançant comme si chaque pierre sur son chemin était un joyau.

Elle est cette énigme, un phare dans le brouillard pour ceux qui se perdent dans leurs propres tempêtes, offrant lumière et direction sans jamais révéler les fissures de son propre phare. Elle est cette mélodie que l’on entend dans le vent, un hymne à la résilience, à la beauté de se tenir debout malgré les tempêtes, malgré les nuits où elle s’enlace dans ses propres bras, cherchant réconfort dans l’écho de sa solitude.

Elle porte en elle un univers, des galaxies de douleurs inexplorées et de joies muettes, naviguant dans l’immensité de son être avec une grâce qui défie la gravité de ses peines. Elle est le chant d’un oiseau au crépuscule, la lumière d’une étoile dans l’obscurité, témoignant de la splendeur de continuer malgré l’absence de témoin.

Sa grandeur réside dans son invisibilité, dans les batailles qu’elle mène à huis clos, loin des regards, dans un silence assourdissant. Elle est la preuve vivante que la force n’est pas une absence de faiblesse, mais la capacité de marcher avec ses blessures comme des médailles d’honneur, invisibles aux yeux du monde.

Elle est cette présence, à la fois discrète et impérieuse, qui rappelle que chaque être porte en lui un océan, que chaque sourire masque parfois un ouragan. Elle est le souffle de vie qui persiste, qui insiste, qui résiste à l’usure du temps et des épreuves, sculptant dans l’argile de l’existence une œuvre d’art faite de résilience, d’espoir et d’une beauté indomptée.

Dans sa solitude, elle trouve sa compagnie; dans ses larmes, elle puise sa force; dans le silence de ses nuits, elle édifie des ponts vers des aurores nouvelles. Elle est cette force tranquille, ce murmure d’espoir qui, même dans les abîmes, chante la chanson de la lumière.

Elle avance, pas après pas, avec la dignité de ceux qui ont traversé des tempêtes, portant en elle la certitude que, malgré les apparences, elle est une guerrière de lumière, un phénix renaissant de ses cendres, prête à embrasser l’arc-en-ciel après l’orage, à redéfinir ce que signifie être fort dans un monde qui confond souvent force et indifférence.

Au cœur de son univers de mots, elle découvre un havre de paix, tel un temple de silence où chaque phrase s’élève tel une prière, chaque mot apporte un soulagement. L’écriture devient sa thérapie, un pèlerinage intérieur où elle dépose les armures, où chaque lettre gravée sur le papier est un pas vers la guérison. C’est là, dans l’intimité de ses récits, qu’elle se révèle à elle-même, exploratrice de ses abysses, cartographe de son âme.

Les pages se transforment en miroirs, reflétant non seulement les fragments brisés de son être mais aussi la lumière insaisissable de son essence véritable. À travers l’écriture, elle tisse des ponts entre hier et demain, entre douleur et espoir, donnant naissance à une force nouvelle, une résilience forgée dans l’encre et les larmes. Elle découvre que ses blessures, une fois mises en mots, commencent à perdre leur emprise, se transformant de chaînes en ailes.

Dans ce dialogue avec elle-même, elle apprend à accueillir ses ombres avec compassion, à danser avec ses peurs, à chanter avec ses douleurs. L’écriture devient son exutoire, un espace sacré où la vulnérabilité n’est pas une faiblesse mais un courage, où chaque histoire partagée est un pas vers la liberté. Elle se construit un sanctuaire de papier, un espace où la guérison n’est pas un mythe mais une réalité palpable, où chaque mot écrit est un acte de rébellion contre le silence.

Au fil des pages, elle tisse la trame de sa renaissance, découvrant dans le creuset de l’écriture thérapeutique la puissance de transformer le plomb de ses peines en or de sagesse. Elle se redécouvre, non plus comme une victime de ses circonstances, mais comme l’artisane de sa propre vie, une âme qui, malgré les tempêtes, choisit de créer un jardin en son cœur.

L’écriture devient alors sa compagne de route, une présence fidèle dans le voyage tumultueux de l’existence. Elle y puise force et inspiration, un phare dans la nuit de ses questionnements, une étoile guidant sa quête de sens. Par les mots, elle se libère des chaînes de l’inexprimé, donnant voix à ce qui était muet, formant un hymne à la résilience, un ode à la possibilité de renaître de ses cendres.

Ainsi, jour après jour, elle se forge une armure de lumière, non plus celle qui cache et protège, mais celle qui révèle et libère. L’écriture thérapeutique devient son alliée, lui permettant de naviguer les eaux tumultueuses de son existence avec une grâce renouvelée, de se tenir debout au cœur de la tempête, non pas indemne, mais plus intégrale, plus authentique, une guerrière dont les armes sont les mots, et dont le bouclier est la vérité de son âme, éternellement résiliente, éternellement forte.

Nelly

Elle porte en elle un univers, des galaxies de douleurs inexplorées et de joies muettes, naviguant dans l’immensité de son être avec une grâce qui défie la gravité de ses peines. Elle est le chant d’un oiseau au crépuscule, la lumière d’une étoile dans l’obscurité, témoignant de la splendeur de continuer malgré l’absence de témoin.